CGT leader Sophie Binet vows to mobilize workers against “regressive measures

Un appel à la mobilisation des travailleurs face aux mesures fiscales du Premier ministre

La secrétaire générale de la Centrale Générale du Travail, Sophie Binet, a appelé mercredi à la "mobilisation" après les annonces par le Premier ministre François Bayrou de mesures d'économies pour réduire le déficit public. Ces annonces ont été accomplies dans un contexte où le pays est confronté aux dangers de l'endettement, selon le Premier ministre.

La position de la CGT devant les mesures fiscales

"Ce qui est à l'ordre du jour, c'est la mobilisation", a affirmé Sophie Binet sur RTL. "La CGT va tout faire pour empêcher ces régressions sociales, pour empêcher qu'elles rentrent en vigueur". La secrétaire générale de la Centrale Général du Travail est inquiète face aux conséquences de ces mesures, notamment l'appauvrissement généralisé du pays et le préjudice que cela signifiera pour les travailleurs.

"Nous débattrons, dans la CGT, avec les autres organisations syndicales, de la façon d'arriver à mettre en échec le gouvernement", a-t-elle ajouté. La direction de la Centrale Général du Travail souhaite mobiliser tous les travailleurs choqués par ces mesures pour s'opposer aux politiques qui les ont motivées.

Appel à la syndication et à l'organisation

Nous appelons l'ensemble des travailleurs et des travailleuses qui sont choqués par ces annonces à se syndiquer, à s'organiser dans leurs entreprises", a-t-elle encore dit. "pour qu'ensemble, nous puissions nous mobiliser à la rentrée". La direction de la Centrale Général du Travail pense que les travailleurs doivent prendre le contrôle en mains pour arrêter ces mesures injustes qui ne vont pas toucher les plus riches et les entreprises les plus grandes.

La situation financière prévue face aux futures taxes sur les prix

Le Premier ministre "nous prépare un appauvrissement généralisé du pays, une année noire pour les travailleuses et les travailleurs", a-t-elle affirmé. Les projections de la secrétaire générale de la Centrale Général du Travail sont inquiétantes : à cause des augmentations prévues sur plusieurs articles de première nécessité, comme le pain et les produits alimentaires, il faudra miser jusqu'à 700 euros de gagnés par mois pour pouvoir satisfaire ses besoins essentiels. En outre, la crise que cela causera ne sera pas sans effet sur l'emploi.

Les alternatives selon Sophie Binet

La secrétaire générale estime qu'il existe d'autres solutions possibles à ces problèmes de finance publique qui pourront résoudre le problème sans s'appuyer des mesures actuellement envisagées par les autorités. "L'objectif n'est pas de faire payer les plus aisés, mais c'est justement eux qui devraient l'être en toute conscience". Par contre, la direction de la CGT rappelle que depuis l'élection du Premier Ministre dans la fonction, le patronat s'enrichit encore davantage au moment où on lui demande de participer à rembourser les plus lourdes dettes accumulées. "Cela a une tout autre valeur qu'un simple geste bonasse qui n'est pas fait de propos délibérés".

La réaction des différentes fédérations

Dans ce contexte de révolte grandissante, la CGT exprime son mécontentement face aux décisions du gouvernent qui a choisi d'endosser lourdement les comptes pour qu'à terme il pourrait rembourser les dettes contractées sans jamais se pencher sur les responsables.